Définition de la procédure de levée de doute
La levée de doute consiste à vérifier l’origine d’une alerte dans un dispositif de surveillance. Un processus détermine les actions à mettre en œuvre pour analyser la situation en temps réel. Celui-ci est variable selon le système d’alarme de sécurité installé.
L’étude de la situation suspecte est une mesure obligatoire avant de contacter les autorités. Le Code de la Sécurité Intérieure fixe le cadre précis dans lequel s’effectue un appel aux services de secours (pompiers, gendarmerie, police). En cas de sollicitation non justifiée, une pénalité financière est encourue. Cette amende peut s’élever jusqu’à 450 euros.
La demande d’intervention s’appuie donc sur une levée de doute jugée positive par le centre de télésurveillance. Les opérateurs démontrent que leur appel est fondé grâce à l’ensemble des éléments à leur disposition. Leur signalement s’étaie sur des preuves concrètes. Elles sont issues du matériel de sécurité installé sur le site protégé. Ils bénéficient ainsi d’enregistrements de vidéos, clichés, etc. L’incapacité d’un intrus à désactiver la sirène constitue aussi une preuve supplémentaire d’effraction, d’acte malveillant.
Les différentes catégories de levée de doute
On note deux catégories de levée de doute :
- Négative : aucun danger n’a été constaté. La mise en route de l’alarme est due à une erreur humaine ou une mauvaise utilisation du système. Il peut arriver également qu’un déclenchement intempestif survienne. L’origine du phénomène est variable : un animal passe à proximité des détecteurs, des rafales de vent très violentes, etc.
- Positive : un risque évident a été repéré avec certitude dans les lieux équipés. L’opérateur constate une intrusion, un incendie ou une agression en cours. L’intervention des services de secours est indispensable.